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Quand la presse parle du Festival D’Aujourd’hui à Demain…

« Pôle d’attraction culturelle à longueur d’année dans le domaine médiéval, avec son abbaye de référence pour l’art roman, Cluny peut se targuer de l’être aussi dans la sphère contemporaine, le temps d’une semaine, grâce à un festival entièrement voué à la création musicale, le seul, en France, pendant l’été. Fondé en 2002 par Madeleine Roy (1931-2019), qui a passé le relais, il y a quatre ans, à son fils, le violoncelliste Christophe Roy, D’aujourd’hui à demain s’ingénie à lancer des ponts entre un passé récent et un futur en cours d’élaboration. La 18e édition du festival, qui se tient jusqu’au 10 juillet, s’est ouverte avec une œuvre emblématique de cette orientation [Avec] la représentation de The Other (In) Side, de Benjamin de la Fuente. » – Pierre Gervasoni, le 08-07-2019, Le Monde

« Pilier de ce festival de musique contemporaine, l’Ensemble Aleph y célèbre son 35ème anniversaire le soir de l’ouverture de la 17ème édition, au farinier de l’Abbaye de Cluny, avec un « bal contemporain » des plus originaux. Le public y sera invité à danser sur des pièces écrites ou arrangées pour l’occasion par des compositeurs du monde entier. » – Télérama, n°3569, du 9 au 15 juin 2018

« Avis aux oreilles curieuses et non formatées : en France, pendant l’été, vous ne trouverez pas d’autre manifestation qui s’intéresse autant à la musique contemporaine, celle-ci s’entendant au sens large, et comprenant aussi bien des pièces inscrites depuis plusieurs décennies au répertoire que des créations d’oeuvres encore jamais entendues en France, voire dans le monde entier. […] L’ensemble Aleph, pilier du festival, propose en ouverture un « concert-création » d’esprit viennois, entièrement constitué de transcriptions. » – Sophie Bourdais, le 07-06-2017, Télérama

« C’est dans le cadre du festival D’aujourd’hui à demain que ce concert est proposé en guise de rendez-vous d’hiver. Il s’agit, pour les organisateurs, de se réchauffer par un concert au format étoffé, une sorte de mise en bouche pour ce festival à la réputation bien ancrée sur le territoire. Pour une première, l’ensemble Aleph interprétera deux œuvres de musique de chambre d’Olivier Messiaen, le Thème et variations pour violon et piano et le célèbre Quatuor pour la fin du temps composé en 1941. » – Le 25-02-2016, Le journal de Saône et Loire

« Démontrer la vitalité de la musique du XXème siècle, soutenir la musique contemporaine, ses musiciens et ses créateurs, et préparer son avenir. C’est un peu le crédo du festival « D’aujourd’hui à demain ». Pour sa 13e édition, le festival clunisois fera une large part à la création, avec plus d’une dizaine des œuvres jouées écrites pendant l’année écoulée. Il s’ouvrira sur deux concerts d’exception, l’un une ode à la jeune création, l’autre la célébration d’une figure de la musique contemporaine. » – Le 4-07-2014, Le journal de Saône et Loire

« Le dernier concert du festival D’Aujourd’hui à demain qui a vu une suite de concerts aussi merveilleux les uns que les autres a permis de clore en apothéose l’événement, devant un public fidèle venu parfois de loin. L’ ensemble Aleph, collectif de solistes associés créé en 1983, a fêté son anniversaire en interprétant La rose des vents de Mauricio Kagel. L’orchestre de salon, complété par des percussions, s’est élancé pour un long voyage du nord au sud avec huit morceaux successifs portés par les vents et inspirés des points cardinaux. Où qu’il soit, Kagel hume les sonorités et relie par la musique cultures et continents. Dans l’esprit du compositeur, qui affirmait insuffler dans ses partitions toute son âme et son amour de la musique, les neuf artistes ont donné une très belle interprétation de cette œuvre de musique contemporaine. Et Madeleine Roy de conclure : « Rendez-vous à la prochaine édition…  » – Martine Magnon, le 14-07-2013, Le journal de Saône et Loire

« Festival d’aujourd’hui à demain : le chemin du paradis
Le 11 e Festival d’aujourd’hui à demain reçoit à Cluny, chaque soir depuis le 3 juillet, de grands musiciens de musique contemporaine qui enchantent chaque jour un public de plus en plus enthousiaste et conquis.

La nouveauté de 2012 du Festival d’aujourd’hui à demain, ce sont les concerts de midi tenus à La Vineuse le 4, et à Mazille le 5 par l’ensemble Nomos. À Mazille, un lieu-dit s’appelle le Repentir, puis plus haut un autre le Paradis, et l’ensemble Nomos, au Doyenné des moines, a bien su ancrer son interprétation de trois morceaux magnifiques sur cette légende de campagne : Tresses pour 12 violoncelles de Camille Roy offre une palette extraordinaire de sons mêlés sur six mouvements qui débutent par un chaos pour s’ouvrir vers un ou plusieurs galops mais aussi des tumultes et des murmures produits avec toutes les couleurs des violoncelles.

La Trahison Orale de Kagel, dans la version créée par Jean-pierre Drouet, percussionniste de renommée internationale, qui était dans la salle, a emballé le public. Ce conte paysan est une merveille d’écriture et de sons, jouée par huit violoncelles sous la direction musicale extrêmement précise et inspirée de Michel Pozmanter et grâce à la direction artistique de Christophe Roy.

Le recueil des récits populaires sur le diable et bon nombre d’animaux, poules, serpents et rats, forêts sans bois et villages sans maison, enfer et ciel, inspire une pièce de théâtre devenue au fil de plus en plus musicale. Un chemin qui étonne et conduit au paradis.

Windungen de Iannis Xenakis crée un mouvement spatial circulaire qui enveloppe les spectateurs placés au centre des violoncelles, leur livrant un final extatique d’une intense beauté moderne.

La sonorité et le travail de cet ensemble unique en fait l’un des plus spectaculaires vecteurs de la création musicale actuelle. » – Martine Magnon, le 07-07-2012, Le journal de Saône et Loire